• Le complexe, notamment le stade, accolé au Cervin, bénéficiera des dernières avancées en matière de technologie.

    Approché par plusieurs cheiks, Christian Constantin prévoit d'implanter un «Matterhorn Center» au Qatar. L'élément principal de ce projet, devisé à 2,7 milliards de francs, sera un stade climatisé et écologique, dont le prototype sera construit à Riddes.

     

    Président du FC Sion, Christian Constantin n'a pas encore construit le grand stade dont il rêve en Valais. Mais son idée, toujours d'actualité, vient de prendre un spectaculaire développement avec le projet d'un mégacomplexe implanté à Doha, dans l'Emirat du Qatar. D'un coût pharaonique - 2,7 milliards de francs - ce projet se veut révolutionnaire en tous points de vue. Tant par ses dimensions que par la technologie utilisée.

    Comprenant, entre autres, des surfaces commerciales s'étalant sur 20 hectares (soit l'équivalent de 26 terrains de football!), des cinémas, un théâtre et un musée, il est aussi lié à la construction d'un stade climatisé de 35'000 places utilisant les énergies renouvelables, un stade «vert» dont l'exemplaire zéro sera construit à Riddes (VS), dès que les autorisations auront été délivrées. «Il s'agit d'une nouvelle génération de stades», promet le président bâtisseur du club valaisan.

    Entrée en jeu du Qatar
    L'extraordinaire aventure de «Tintin» dans le désert commence il y a très exactement douze mois, peu après le transfert du gardien égyptien Essam el- Hadary du Caire à Sion. «A l'époque, raconte Christian Constantin, devant les maquettes de son projet, un cheik d'Abu Dhabi a fait savoir à ses avocats qu'il souhaitait me rencontrer.

    C'était le No 3 du gouvernement. Je me suis rendu là-bas. Lorsque l'on a survolé la ville avec son hélicoptère, il m'a demandé: «Qu'est-ce que vous pouvez nous amener?» Je me suis aussitôt mis au travail avec mes différentes équipes.» L'étincelle jaillira à Zermatt, au pied du Cervin, à l'occasion d'une journée de ski. «Je voyais cette montagne et je l'ai transférée dans le désert.»

    Au même moment, le projet prend une tournure internationale avec l'entrée en jeu du Qatar, lui aussi intéressé. L'Emirat du Qatar l'est d'autant plus qu'il vient de se porter candidat pour accueillir la Coupe du monde 2022 de football. Au même titre que l'Australie, la Chine et le Japon pour ne citer qu'eux. «Leur problème fondamental, c'est le climat.

    Chez nous, on doit chauffer des stades ou des salles qu'il faut refroidir là-bas compte tenu de la chaleur.» C'est ici qu'intervient la technologie développée par CC et son bureau d'études. «Le défi était de pouvoir construire un stade propre et écologique, fonctionnant exclusivement sur les nouvelles énergies, sans émanation polluante.»

    Le «Matterhorn Center» prévoit tout cela. Dans le même temps, Christian Constantin multiplie les contacts, frappant notamment à la porte de l'EPFL - «Le projet a enthousiasmé Patrick Aebischer, son directeur.» - et de l'Agence aérospatiale russe. «Depuis l'aventure de Soyouz, les Russes sont des pionniers en matière d'énergie solaire. Des professeurs de Moscou viendront rejoindre notre équipe technique», pronostique déjà le patron de Tourbillon.

    Le soudan intéressé aussi
    Lors de son dernier séjour à Doha, voici trois semaines, Christian Constantin n'est pas reparti les mains vides. Une convention a été signée avec des partenaires qatariens, lesquels seront probablement partie prenante dans la construction du stade projeté à Riddes, prototype de ce que sera l'enceinte appelée à fleurir au Moyen-Orient. A cette occasion, le citoyen Constantin a aussi rencontré sur place, dans les salons du Sheraton, l'ambassadeur de Suisse.

    Durant ses pérégrinations, d'autres pays, notamment africains, ont eu vent de l'utilisation de cette technologie. L'architecte de Martigny a ainsi reçu une très officielle invitation du Soudan. «Je dois prochainement me rendre à Khartoum pour y rencontrer le président El-Béchir», conclut le boss voyageur du FC Sion.

    Avec Christian Constantin, la Suisse entend désormais aussi exporter des stades.

    Nicolas Jacquier
    Le Matin
      
     
    CC ne connaît pas la crise
    Christian Constantin n'a plus 20 ans, mais le président du FC Sion continue de mener sa vie au pas de course.

    En fonçant tête réfléchie en avant. Rien n'arrête, rien n'effraie ce marathonien des idées, toujours prêt à vous vendre la lune habitée. Au point que l'on en vient presque à guetter, voire redouter, sa dernière trouvaille.

    Résultat? La découverte de sa dernière lubie architecturale est à la dimension du personnage: unique. Après avoir réussi à attirer des dizaines d'ouvriers - et parfois artistes - du ballon à Tourbillon, voilà que notre homme veut transférer... notre Cervin national dans les sables du désert, aux portes de Doha! Où d'autres construisent des châteaux en Espagne, Constantin s'engage à déplacer des montagnes jusque dans les Emirats arabes...

    Jugé sans doute délirant aux yeux de certains, de ceux, par exemple, qui jalousent sa réussite, ce projet pharaonique fait la part belle aux énergies propres. Il comprend notamment un stade «vert», 100% écologique s'agissant des technologies utilisées. Qu'il puisse se réaliser ou non n'est pas forcément l'essentiel. Dans un monde où les crises - bancaire, aviaire, porcine, identitaire, de confiance, etc. - se multiplient, il se trouve bêtement qu'un tel projet et son auteur font du bien. Beaucoup de bien.

    Au moment où la sinistrose ambiante accable les foules, oui, il est encore permis de rêver, de bâtir, d'innover. Quand il ne vire pas ses entraîneurs, l'architecte de Martigny, au-delà de ses excès, est à lui seul un élixir anticrise. Non remboursé par les assurances de Pascal Couchepin, l'autre roi de Martigny.


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  • La future zone commerciale des Morands se situe en face de l’ancienne biscuiterie, récemment transformée en centre d’entraînement du FC Sion, de l’autre côté de la route cantonale. LE NOUVELLISTELe plan de quartier au lieu-dit les Morands à l'enquête. Seule la zone commerciale déjà homologuée est concernée. 120 postes de travail en perspective et une ouverture attendue fin 2010.

    Hornbach devrait être la première enseigne à s'implanter dans la nouvelle zone commerciale de Riddes. A la clé, 120 postes de travail et la perspective de rentrées fiscales intéressantes. La Municipalité met ce jour à l'enquête le plan de quartier déposé par Christian Constantin, ayant pour objet le premier secteur de la zone des Morands. «Nos services l'ont étudié de près. Le plan de quartier respecte les prescriptions du plan d'affectation des zones et les conditions fixées dans le règlement des constructions», souligne d'emblée le président Jean-Michel Gaillard, tout heureux d'entrevoir le début du développement de cette zone. «C'est une première étape qui se limite à prévoir des aménagements permettant l'exercice d'activités commerciales uniquement.»

    Compatible avec le projet de stade

    Pour la commune, le plan de quartier déposé présente deux avantages. Il est conforme à l'affectation de la zone homologuée en 2007 par le Conseil d'Etat (zone mixte artisanale et commerciale) sans qu'elle fasse l'objet d'un recours. Ce qui devrait faciliter la procédure. De plus, il ne prétérite en rien le développement futur de la zone, notamment la réalisation d'infrastructures comme un stade de football. «Mais l'affectation en zone mixte d'activités commerciales, de services, sportive, récréatives et touristiques du reste du secteur n'est toujours pas en vigueur à ce jour», rappelle Jean-Michel Gaillard. Cette démarche fait actuellement l'objet d'un recours du séminaire d'Ecône auprès du Tribunal cantonal. De quoi craindre également une opposition pour le plan de quartier? «Cette zone commerciale est essentielle pour la commune et les responsables d'Ecône nous ont toujours dit que ce développement ne les dérangeait pas.»

    70 millions de francs dans un premier temps

    Jean-Michel Gaillard a donc bon espoir de voir le dossier avancer rapidement. Christian Constantin aussi. «S'il n'y a pas d'opposition, les travaux pourraient commencer en septembre pour un début d'exploitation fin 2010. Le montant de l'investissement s'élève à 70 millions.» Spécialisée dans le bâtiment et le jardinage, Hornbach (qui occuperait une surface de 30 000 m2) serait ainsi la première enseigne à s'implanter dans cette nouvelle zone commerciale. Elle pourrait bien ne pas rester seule longtemps. D'autres commerces sont déjà en discussion pour venir s'installer aux Morands. «Il est important pour la commune, alors que la station de La Tzoumaz se développe fortement, que la plaine ne reste pas à la traîne», estime le président.

    80 millions dans un second?

    Le plan de quartier déposé par Christian Constantin concerne une surface totale de 70 000 m2 et prévoit la démolition d'un garage et d'une maison d'habitation. Il comprend surtout l'emplacement d'une deuxième grande surface ainsi qu'une série de petits commerces. Ce que confirme le promoteur de Martigny. «Si tout va bien, un deuxième projet pourrait démarrer rapidement, pour un montant de 80 millions et avec près de 150 postes à la clé.» Pour quelle enseigne? Christian Constantin ne dira rien, sauf qu'elle a besoin de beaucoup de surface de présentation et qu'elle n'a pas encore de point de vente en Valais..

    Christian Carron
    Le Nouvelliste

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  • Le séminaire d'Ecône recourt auprès du Tribunal cantonal contre le projet de stade de football de Christian Constantin.

    Débouté par le Conseil d'Etat en octobre dernier, le séminaire d'Ecône dénonce des vices de procédure.
    L'association Saint-Pie X se fend d'un communiqué dans lequel elle formule plusieurs reproches à l'encontre du Conseil d'Etat valaisan.

    Chef de service influent?

    D'abord, elle déplore qu'un chef de service proche de M. Constantin et jouant un rôle «prépondérant dans le traitement du dossier» n'ait pas été récusé, comme demandé.
    Ecône s'étonne aussi du fait que le gouvernement valaisan n'ait pas donné suite aux demandes d'études complémentaires et indépendantes demandées par le service de protection de l'environnement.
    Enfin, le séminaire continue à dénoncer les différentes nuisances que provoquera à ses yeux le projet du président et nouvellement entraîneur du FC Sion. (ats)

    Stéphane Fournier
    Le Nouvelliste

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  • Le séminaire d´Ecône a été débouté par le Conseil d´Etat valaisan. Il avait fait recours en janvier dernier contre le changement d´affectation des zones nécessaires à la réalisation du projet de stade de Christian Constantin à Riddes.

    Le séminiaire Saint-Pie X redoudait surtout les nuisances. "Le Conseil d´Etat a jugé le recours irrecevable principalement en raison de l´éloignement d´Ecône par rapport au site", indique à l´ATS Jean-Michel Gaillard, président de Riddes, confirmant une information diffusée jeudi par des médias valaisans.

    Le séminaire d´Ecône, située à environ 600 mètres du secteur concerné, avait déjà recouru auprès de la commune de Riddes, mais avait été débouté. Il a maintenant trente jours pour décider d´un éventuel recours auprès du Tribunal cantonal.

    A Riddes, Christian Constantin, promoteur et président du FC Sion, prévoit de construire un stade mais aussi un complexe commercial

    Jean-Marc Brauch
    Le Matin

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  • stade à RiddesEncore un obstacle de franchi pour le projet de  ! Le Conseil d'Etat valaisan a homologué le nouveau plan de zone. La Commune s'est vue notifier cette décision hier. Le gouvernement est donc allé dans le même sens que l'assemblée primaire qui s'était réunie en décembre dernier et qui avait choisi de soutenir la construction du stade et des zones commerciales voisines. Le projet peut donc aller de l'avant. Par ailleurs, les travaux dans l'ancienne biscuiterie de Riddes se poursuivent. Les joueurs s'entraînent déjà régulièrement dans une aile du bâtiment où se trouve une salle de musculation très bien équipée.

     FC Sion Valais


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